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J-3 : Création du blog

19/06/2012 20:26

Bonjour à toutes et à tous,

Voici la page où vous pourrez nous suivre pendant notre périple au Pérou et en Bolivie.

Nous essaierons d'agrémenter régulièrement ce carnet de voyage pour vous faire profiter de nos pérégrinations.

A bientôt,

David et Marine.

 

 

J-2 : les préparatifs continuent !

20/06/2012 22:53

Ca y est, nous avons terminé la constitution de notre trousse de secours et les vêtements sont imprimés de produit anti-moustique.

Voici à la louche l'itinéraire que l'on pense faire pendant ces 9 semaines :

Mission de demain : Terminer le chargement des sacs !

 

J-1 : Quasiment prêts

21/06/2012 23:05

Ca avance : Les cochons d'inde sont partis hier soir, le frigo est dégivré et nettoyé, les sacs sont chargés, l'ambassade est au courant de notre arrivée, l'hôtel est réservé  ...

Bref, il est l'heure d'aller se coucher ;-)

Juste un détail : il n'est pas possible de laisser des messages sur notre blog. On ne s'en était pas aperçu avant... Du coup, n'hésitez pas à nous envoyer des mails pour nous faire des petits coucous !

 

Jour J : Départ dans 37 minutes

22/06/2012 17:33

Le jeu de pétanque, la planche à palets ... Ca y est, les sacs sont chargés :)

Direction Nantes en TER!

arrives au Perou

23/06/2012 23:26

Longue journee, mais bien arrives a Lima. Visite de Lima avec Glenn qui nous accueille chez lui ce soir et demain, depart a 3h00 (du matin) pour Cuzco.

 

Hasta Luego

Les vacances commencent !

25/06/2012 18:42

Bonjour,

Avant toute chose, un grand MERCI a Laurent, Celine et Glenn qui nous ont heberges et accompagnes aux aeroports de Nantes et Lima.

Petite photo avant d'aller dormir 5 heures...

Premier resto peruvien avant d'aller dormir 3 heures ...

 

On n'a pas encore trouve les cites d'or, mais ca y est, nous sommes arrives ce matin a Cuzco.  C'est la premiere ville ou nous allons passer plusieurs jours. Premier alea du voyage : l'un de nos sacs est reste bloque a Lima ... Son arrivee est prevue a Cuzco avec 2 jours de retard. C'est pas trop grave car on avait anticipe et les affaires principales etaient dans nos bagages a main.

L'altitude ne nous pose pas de probleme, on marche juste a 2 a l'heure !

Nous avons pris notre premier bain de foule bigarree a l'occasion de la fete de l'Inti Raymi qui reunit un monde fou a Cuzco pour le solstice d'hiver et la celebration du dieu soleil avec des parades, des danses et des rites incas.

Non non, le chien n'est pas mort :-)

La jolie "Plaza de armas de Cuzco"

 

Demain, on affinera le programme des prochains jours (notre periple dans les environs de Cuzco) et notamment vers le Macchu Pichu, on ira visiter

quelques musees ou monuments et surtout, on se repose !!!

2 journees bien remplies

27/06/2012 18:04

Au programme, apres une bonne nuit de repos :

 

un jus de fruits frais (chacun son litre !) delicieux : Papaye, ananas, orange, bananes ...

 

Promenades dans Cuzco puis rencontre avec un jeune peruvien tres sympathique.

Aujourd'hui, visite des sites incas autour de Cusco, a pied et en descente. Premiere randonnee en altitude (pas trop difficile ;-).

La vallee de Cusco.

Le site de Sachsayaman et ses impressionnantes pierres taillees entre lesquelles on ne peut pas passer une aiguille !

Cote meteo : Froid sec et quelques averses.

Pour le sac, il semblerait qu'il soit a Madrid ... on y croit encore, mais de moins en moins. On va donc acheter du dentifrice et du shampooing :-)

Au programme des prochains jours, la vallee sacree.

 

 

 

 

 

 

 

La vallee sacree

30/06/2012 21:34

Nous venons de parcourir durant 4 jours "el valle sacrado", proche de Cusco, tres riche par ses vestiges incas.

Notre premiere etape : Pisac, etape tres tranquille ou nous avons croise tres peu de touristes.

Tres belle descente depuis les ruines jusqu·au village a la tombee de la nuit ( 18h) .

 

 

Une bonne douche au retour a notre hotel, avec eau chaude SVP. Eau chauffee par une resistance electrique fixee sur la pomme de douche et sans disjoncteur differentiel... Vive les normes electriques francaises !

Jeudi, nous avons ete de village en village en combis... bien entasses dans des mini vans qui ramassent les gens au fur et a mesure le long de la route.

Le midi, on s'est pose sur la plaza de armas du village d'Ollantaytambo

Puis, visite du site inca, puis voyage dans le "train de luxe pour touristes" vers Aguas calientes, la station cree pour desservir le Machu Picchu. (43 km, 2 heures de trajet, 47 dollars/pers).

 

Vendredi, montee a pied a travers la foret deja dense a cette altitude (env. 2000 m). On s'extasie devant la faune, la flore et les vues :

 

1731 marches pour y monter ... et arrives au site : encore des marches! Mais la vue est belle :

Et comme on en voulait encore, on est alle voir le Machu de plus haut ...

... avant de le parcourir une fois deserte par les groupes ...

... mais pas par les lamas !

Fidele a lui meme, David a voulu verifier si " quand lama fache, lui toujours faire ainsi" :

alors...


soit lama pas fache (il doit avoir l'habitude...), soit lama pas faire ainsi :)

 

Et une petite vue de la vallee en redescendant, a la fin de cette belle journee :


Aujourd'hui, belle marche le long de la riviere en bas du Macchu :

Nous nous sommes extasies sur les papillons et les fleurs

Arrives a Santa Teresa, nous avons profite de sources chaudes, les maillots de bain etant dans le sac arrive sans encombre.

A ce propos, aux dernieres nouvelles notre sac a dos manquant (duvets, tente, trousse de toilette, medicaments, couteau suisse, carte...) serait bien arrive a Cusco ! Nous esperons l'y retrouver a notre retour a Cusco, mardi, une fois terminee notre escapade dans la vallee sacree.

 

De retour a Cusco

03/07/2012 17:10

Nous sommes rentres hier a Cusco, a l'issue de notre passage dans la vallee sacree. Cette premiere escapade nous a permis de comprendre le mode de vie des peruviens.

Globalement, les peruviens n'ont pas de voiture personnelle ; ils se deplacent soit en taxi (la quasi-majorite des vehicules qui circulent dans les villes sont des taxis) soit en "collectivos", des mini bus qui font la navette entre les differentes villes. Le principe, c'est que le mini bus part des qu'il est plein. Et en route, il ramasse toutes les personnes qui en ont besoin. Il en resulte un joyeux entassement. Les destinations des bus ne sont pas ecrites dessus ; il y a une personne qui est chargee de crier le nom de la destination par la fenetre ou en descendant par la porte lorsqu'il y a un arret.

 

Cote entassement, pour l'instant, notre record est en revenant des bains de santa teresa : 12 personnes (7 adultes et 5 enfants) et 2 poulets dans une voiture familliale break 5 places (type r21 Nevada).

 

Cote menu, les repas typiques ne comportent pas de desserts ; l'entree est une soupe complete avec plein de choses dedans et elle est suivie d'un plat : viande ou poisson accompagne de riz et de patates frites. On accompagne cela d'une tasse de the ou de tisane.

 

Comme partout, la firme Coca Cola est tres implantee ici ; notamment avec " l'INCA KOLA" qui est la boisson la plus consommee ici. C'est un soda au gout de Bubble gum. La marque d'eau principale est aussi geree par Coca Cola.

 

Il y a tres peu de grandes surfaces ; par contre, il y a plein de vendeurs et de petits vendeurs dans la rue qui ont un peu de tout dans leur chariot ou bien des petites boutiques. En tant que ville tres touristique, Cusco arbore aussi de nombreux vendeurs d'articles touristiques qui harcelent les "gringos" pour qu'ils leurs achetent leurs dessins, bonnets, ponchos, flutes, ...

 

Pour une fois, un billet sans photo, mais patience, on part dans quelques heures pour une nouvelle destination qui devrait nous offrir quelques panoramas interessants.

 

Autre detail : On est partis avec une longue liste d'adresses en vue d'envoyer moultes cartes postales, mais, on pense que l'on va revoir nos ardeurs a la baisse.

Maras

05/07/2012 14:39

Petit retour avec la belle vue depuis Maras, dans la vallee sacree. 

De cette journee de lundi, on essaiera de garder en tete ces beaux paysages et non la perte de l'une de nos cartes bancaires (heureusement, la seconde fonctionne bien). On cumule un peu, non ?!

Le soir, de retour a Cuzco, nous avons bien recupere notre sac a dos. Nous disposons donc maintenant de nos duvets, du reste de notre pharmacie, du couteau suisse, de notre trousse de toilette, des matelas et de la tente. Bref, on est bien content !

Arequipa

05/07/2012 22:34

Cote meteo, comme on est a la saison seche, il n'y a pas trop de soucis (voir photos ci-dessous). Les nuits sont fraiches, mais dans la journee c'est tres agreable. 

Le voyage de Cuzco vers Arequipa s'est tres bien passe, le bus de nuit etant confortable.

A Arequipa, nous sommes heberges par Karla et sa famille.

Photo avec Karla sur la place principale d'Arequipa.

C'est notre ami Alan qui nous a heberges a notre retour a Cuzco qui nous a mis en contact avec elle.

Photo avec Alan dans son appartement a Cusco.

Aujourd'hui, pour remercier Karla et sa famille, on leur a propose une specialite francaise (et avant tout bretonne ;-) : Les crepes, succes garanti !

Un grand supermarche nous a permis de completer les ingredients trouves dans les petites epiceries (a l'exception de la farine de ble noir, mais bon, faut pas trop en demander). A quelques adaptations pres, nos crepes ressemblaient a des vraies ... 

 

Hier, visite de la ville blanche (surnom du a la pierre volcanique de couleur blanche utilisee pour la construction des batiments d'Arequipa)

Les volcans ne sont pas loin :

C'est le volcan Misti et non Fuji, malgre une ressemblance avec son homologue japonais. Il fait 5822 m d'altitude !

De nuit, la ville est egalement jolie :

Cathedrale d'Arequipa illuminee.

 

 

Le cañon de Colca

10/07/2012 23:38

A proximite d'Arequipa se trouve le second plus grand cañon du monde, plus grand que le cañon du Collorado meme s'il est moins impressionnant.

Apres 6 heures de bus, on arrive a Cabanaconde. Marine gripee est restee au lit tout l'apres midi pendant que David partait en reconnaissance avec une francaise rencontree sur place.

Le lendemain, Marine allant beaucoup mieux, on part vers Llahuar. Un petit hameau pomme au milieu de nulle part ou il n'y a que deux familles qui tiennent chacune un "hotel". Pour descendre dans le cañon, 1200 m  de denivele (ce qui nous a pris un peu plus de 4 heures (sans compter les pauses) puis une autre heure de marche (on remonte d'une centaine de metres avant de redescendre a nouveau d'une centaine de metres).

Arrives sur place, en fin d'apres midi (la nuit tombe a 18 h) on peut beneficier de la piscine amenagee au bord du fleuve, alimentee en permanence par la source chaude 36 degres. Tres agreable moment que d'avoir la piscine pour nous tous seuls, au bord du fleuve, sous une nuit etoilee.

Le lendemain, retour vers Cabanaconde en passant par l'Oasis : on commence par monter de 600 metres de denivele, puis on les redescend pour arriver a l'Oasis vers midi.

Pour eviter de marcher sous le soleil, on profite de la piscine pour se reposer et, apres un bon repas (mais pas trop lourd) on repart a 15 h pour une ascension de 1100 metres de denivele. Arrives en haut, on etait super content de retrouver notre chambre d'hotel !

 

Ce matin, retour vers Arequipa, en faisant une pause par la "Cruz del Condor", mirador repute pour les possibilites d'observer des condors. On a pu en observer de nombreux, comme sur les photos ci dessous :

condor royal, envergure max 2.80m.

le con dort au cañon de Colca

 

A la Cruz del condor, un coup de vent a fait s'envoler le chapeau de David. Machinalement, il a fait un grand geste pour le rattraper au vol, mais il avait oublie qu'il etait a cote d'un cactus ... AIE AIE AIE (c'est dur d'etre con) Impossible d'enlever completement l'une des epines.

De retour a Arequipa, nous sommes alles a la clinique du coin Jesus-Marie pour une petite operation. Anesthesie locale, charcutage, tombage dans les pommes ... Bref, tout s'est bien passe. Au final, une epine retiree (enfin on espere), une plaie desinfectee et une jolie poupee au bout du doigt.

Pour se reconforter, un superbe repas "en famille" avec un gateau d'anniversaire avant de partir demain vers de nouveaux horizons.

David a eu le droit a la chanson en espagnol, et a la tradition locale de "mordre" dans le gateau !

 

 

El lago Titicaca

15/07/2012 20:31

Apres notre sejour a Arequipa, nous avons change de region : montee sur l'altiplano. Nous voici donc depuis mercredi a plus de 3800 m d'altitude  sur les rives du lac titicaca.

Nous venons de passer 3 tres belles journees sur la peninsule de Capachica. Deja, le paysage est superbe : le lac, vraie mer, bleu ou blanc suivant la teneur du vent; la campagne, montagnarde, avec ses minuscules champs (bien fournis en pierres et arbustes...) en terrasses; les villages aux modestes maisons de briques de terre. En plus, le systeme d'hebergement chez l'habitant (via de petites associations-agences qui repartissent les touristes chez les familles du village) est ideal pour se rendre compte du mode de vie des familles.

 une famille laboure a la main un de ses "champs"

Chaque famille vit tres modestement, du produit de ses champs (patates, feves, occas, quelques cereales), de la peche, du cheptel (moutons, poules, canards, vaches, anes) de l'artisanat et de l'hebergement des touristes. 

 Linda a son ouvrage toute la journee

3 belles journees ensoleillees pour se promener tranquillement sur la peninsule et sur les iles environnantes. Le soir, etant donne qu'il n'y a rien aux alentours et qu'il y a tres peu de lumiere sur la peninsule (l'electricite est encore une denree rare utilisee avec parcimonie), la voute celeste devoile des milliers d'etoiles et une voie lactee tres differente de ce que l'on peut observer en Europe. De plus, du fait de l'altitude, on peut l'observer sans crainte des moustiques et autres bestioles.

Une journee sur l'ile d'Amantani.

C'est une ile qui comporte deux collines. La premiere est la "pachamama" et la seconde est la "pachatata". La Pachamama est la deesse de la Terre chez les incas et le Pachatata est son equivalent masculin.

Dur de grimper a cette altitude!

Nous sommes alles admirer les panoramas du haut de ces deux collines avant de revenir prendre un repas chez un habitant de l'ile. Occasion unique de decouvrir les legumes locaux cuits a l'eau.

Le lendemain, nous sommes alles sur les iles Uros : ce sont des iles flottantes sur le lac.

Plusieurs familles vivent sur chacune des iles qui sont pourtant minuscules. Ces personnes vivent de la peche, de la chasse des oiseaux qui se cachent dans la Totora (sorte de roseau qui pousse sur le lac Titicaca), de l'exploitation de la totora (qui est utilisee pour les toitures des maisons) et de la vente d'artisanat aux touristes. Regulierement, ils gagnent la cote pour faire du troc : ile echangent des poissons contre des legumes cultives sur la peninsule.

Le soir, la famille qui nous hebergeait sur la peninsule nous a prete des costumes locaux pour aller diner. Voici le resultat :

Apres ces quelques jours de repos, nous reprenons la route vers la Bolivie, avec une escale a Puno. La, nous avons rencontre Guido qui nous a fait visiter la ville. Il fait partie d'une equipe de volontaires qui travaillent a eduquer les jeunes defavorises de la ville. Nous avons pu participer a l'un des cours. Le theme du jour etait : la ponctualite. Ensuite nous sommes alles prendre en pot entre "enseignants" :

Un sommet a plus de 6000 metres !

23/07/2012 09:37

A proximite de La Paz se trouve le mont Huayna Potosi qui culmine a 6088 m.  C'est l'un des sommets les plus accessibles du monde pour des non inities a l'alpinisme (ici on dit plutot l'andinisme).

Petite photo avant d'y aller.

 

Nous avons trouve une tres bonne agence (Altitude6000, a recommander chaudement avec l'excellent guide Juancho, malgre un prix plus eleve que les autres agences : 1400 bolivianos/personne) nous permettant de realiser cette ascension en toute securite, mais ce n'etait pas gagne d'avance. C'est un veritable defi et nous n'etions pas sur de reussir. Nous avons choisi un periple sur 3 jours afin de nous acclimater a l'altitude.

 

Jour 1 : Montee en voiture jusqu'au premier refuge "paso zongo" situe a 4750 m d'altitude. Deja David sent l'altitude et est essouffle sans rien faire ! Apres un bon dejeuner avec les autres membres du groupe (1 couple de basques espagnols, une francaise, nous deux, 3 guides et une cuisiniere) nous partons sur le glacier (4850 m) pour une initiation au materiel specifique : piolet, crampons, harnais.

Descente face a la pente : Methode John Wayne

 

Pour le fun, a la fin, on s'amuse comme des petits fous a faire de l'escalade sur le glacier.

Apres cette fatiguante mais tres interessante sortie, nous revenons au refuge pour un repas excellent et une bonne nuit (temperature proche de 0 mais positive dans le refuge, donc tres chaud dans nos sacs de couchage).

 

Jour 2 : Marche jusqu'au campo alto, refuge situe a 5130m d'altitude. Les sacs sont lourds car remplis de tout le materiel.

L'apres-midi est tranquille ; nous faisons seulement une petite sortie pour apprendre a maitriser les chutes en freinant avec le piolet. David est heureux de pouvoir se rouler dans la neige !

Les repas sont toujours exceptionnels vu les conditions de cuisine a cette altitude : Burger-frites maison pour le midi et Truite - puree le soir ! Sans compter la pause pop-corn que les autres groupes nous envient. Couches a 19 heures.

 

Jour 3 : Lever a 1 h du matin, apres 1 heure de preparation intempestive des autres groupes. Petit dejeuner tranquille puis depart a 2 h 45 pour l'ascension, tous bien encordes : maximum un guide pour deux gringos. La lampe frontale est allumee (merci PYB) et c'est parti. C'est dur des le debut ! Ca monte fort et les chaussures sont lourdes. Apres 1 heure de montee, la demoiselle basque ne se sent pas bien. Le couple basque rebrousse chemin avec son guide. Nous continuons inlassablement, en traversant quelques passages delicats (crevasses profondes que la nuit nous masque en grande partie). Le guide est tres competent, attentionne et tres prudent. Cependant, nous le contraignons a faire de nombreuses pauses pour reprendre notre souffle. 6 h 30, lever du soleil. Nous sommes a 5700 m d'altitude et nous y croyons de plus en plus car tout va bien.

Lentement, mais surement. On bouge les doigts et les orteils pour lutter contre le froid : le thermometre situe dans le sac a dos indique -11. Cela pourrait etre bien pire a cette altitude.

On avance doucement. De 5900 m a 6000 m, on a tous les deux vraiment du mal. On s'essouffle au moindre mouvement. Arrives a 6000 m, le chemin final s'offre a nous : une tres jolie crete aceree nous permettra de rejoindre le sommet ou de chuter de 6000 m d'un cote ou de l'autre.

Bon, on est bien encordes a notre guide Victor qui ne manque pas d'assurance et on est prudent a chacun de nos pas.

Les derniers metres sont terribles, mais le sommet est a portee de crampons. A 8 h 40, nous pouvons decouvrir la vue qui s'offre a nous : ciel degage, vent absent. Conditions exceptionnelles et fatigue immense. Une vue degagee sur les horizons avec la cordillere real, le lac titicaca, la ville de la Paz... Nous retrouvons aussi Eloise et son guide qui sont arrive un peu avant nous.

 

Un petit sourire pour la photo, un peu de reconfort (jus de fruit, chocolat) et nous partons apres 20 minutes pour la descente.

2 h 30 de descente ; le guide nous presse car les conditions de neige commencent a changer (plus de risques de chutes de neige ou de pierres) et nous sommes de retour au refuge a 11 h 40, extenues mais heureux d'avoir reussi cette ascension magique !

Une petite soupe, le temps de se reposer et de ranger nos sacs et c'est reparti pour une derniere descente vers le premier refuge. Au total, 2500 metres de denivele dans la journee, un exploit pour nos petites jambes !

On etait la-haut !

 

De retour a La Paz, les distributeurs de billets ne veulent toujours pas nous donner d'argent pour payer l'agence. Un grand Merci a Eloise qui nous depanne de 2000 bolivianos.

Deux jours apres notre ascension, on n'a ni courbature ni douleur. Que du bonheur!

 

Promenade dans La Paz

23/07/2012 10:44

La situation de La Paz est exceptionnelle car etagee de 3200 a 4000 metres d'altitude.

Vue depuis l'un des nombreux miradors :

Capitale tres active avec de nombreux quartiers tres differents les uns des autres.

 

Comme au perou, on trouve souvent des defiles de rue avec danseurs et fanfares. Hier, c'etait la fete des universites.

Quelle ambiance dans les rues !

La ruta de la muerte

26/07/2012 10:10

C'etait la route la plus dangereuse du monde.

Une route de 64 km de long, qui part d'un sommet de 4700 m et arrive dans une vallee a 1100 metres d'altitude. 3600 metres de denivele. D'une largeur de 3 a 4 metres a flanc de montagne, sans glissieres de securite, cette route doit sa reputation aux a-pics vertigineux qui se sont reveles mortels a plusieurs reprises lorsque des bus ou des camions croisaient d'autres bus ou camions. Le plus grave accident a fait 106 morts il y a quelques dizaines d'annees.

Aujourd'hui, une autre route, securisee, a ete amenagee sur l'autre versant de la montagne. La route de la mort n'est quasiment utilisee que par les touristes qui font du VTT.

Elle a conserve son nom, mais n'est plus si terrible.

Malgre tout, il est primordial de partir avec une bonne agence (guide experimente, materiel de qualite). L'agence de VTT la plus connue est Gravity. C'est la plus ancienne et la reference en la matiere, mais aussi la plus chere (et de loin). Nous pensons qu'ils profitent largement de leur reputation. Nous avons fait appel aux services de l'agence BarracudaBiking. C'est une nouvelle agence, peu connue. La prestation est quasiment moitie moins chere que celle de Gravity, pourtant, les guides de Barracuda travaillent aussi pour Gravity, les velos sont exactement les memes que ceux de Gravity et l'equipement fourni est aussi identique (a la veste pres qui a un logo different). 

Pour les velos, on avait choisi des velos a double suspension et avec des freins a disques. Tres bonne mecanique !

C'est parti ! D'abord on monte en fourgon a 4700 m d'altitude. Il fait un peu froid, donc on se couvre.

La premiere moitie de la route est commune avec la nouvelle route, donc goudronnee et securisee.

A cette altitude, la vegetation est peu luxuriante.

Apres 1 bonne heure de descente, on arrive a l'embranchement avec l'ancienne route.

La route n'est pas goudronnee et la vegetation est plus fournie. Le guide verifie la pression des pneus avant qu'on s'elance dans la descente de "la ruta de la muerte".

Les panoramas sont impressionnants. Le cadre est sauvage et montagneux. Plus on descend, plus la chaleur augmente.

A l'arrivee, on a la vue sur la ville de Coroico.

Le guide a pris plein de photos et de videos ; nous devons attendre qu'il nous les envoie par Internet pour en profiter !

Au final, une bonne randonnee VTT, pas si dangeureuse ni difficile si l'on reste maitre de son velo et qu'on n'essaie pas de battre un record. Tres beaux paysages tout le long de la descente.

Le soir, nous rentrons un peu fatigues chez Carlos qui nous heberge.

Ci-dessous quelques photos de la soiree du 23 durant laquelle nous avons cuisine a Carlos et a Jasmina un repas francais. Au menu, aperitif (crudite et petites sauces accompagnees d'un cocktail Bolivien au Singani), veloute de potiron, escalopes viennoises et petits pois, fromage (bleu) et sa salade, charlotte au chocolat.

Comme il n'y a pas de boudoirs ici, on a utilise des petits beurres (trempes dans le singani). Ca marche quand meme !

 

Cochabamba, pausa tranquila

02/08/2012 18:16

Nous avons passe 2 jours a Cochabamba, 3e ville du pays, situee dans les vallees andines. A 2700 m d'altitude, on a pu profiter d'un peu de chaleur.

On y est arrive de nuit ( car notre bus est tombe en panne et que, 3 h plus tard, nous avons fini par en prendre un autre qui passait, lasses d'attendre le bus de secours pourtant promis par le chauffeur), pile poil dans la zone pas forcement conseillee pour se promener le soir...  alors on a vite file en taxi vers un hotel repere dans le guide du routard.

Cochabamba est une ville impressionnante : un vrai quadrillage. Cela permet facilement de compter ce que l'on appelle ici les " quadras" (ou pate de maisons). Impossible de se perdre!

La ville supplante Rio avec son immense Christ perche sur la colline (33m de haut).

Vues depuis la colline. La vegetation est tres seche, d'autant que nous sommes en saison seche.

Elle est aussi connue, meme au dela des frontieres, pour sa gastronomie. Notre gourmandise aidant, on a goute aux specialites, comme le pique macho ( plat de viandes grillees), les papas rellenas (boule de puree farcie), les salteñas (chaussons fourres a la viande)... avec un detour par l'immense glacier de la ville!

 

 

Sucre, la ville blanche

02/08/2012 19:00

Apres deux jours de repos a Cochabamba, nous sommes partis vers Sucre, capitale constitutionnelle du pays. Cette ville, classee au patrimoine mondial de l'UNESCO, est surnommee "la ville blanche".

Marquee par une histoire coloniale tres presente, elle arbore de nombreux monuments religieux :

C'est aussi une ville animee ; nous avons pu faire un tour a la fete foraine. Une tres bonne ambiance.

Enfin, on n'a pas oublie notre estomac ! Sucre est aussi reputee pour la gastronomie. Nous avons de nouveau decouvert des specialites du pays, mais nous nous sommes aussi fait plaisir avec d'autres plats. Par exemple, "la plancha mexicaine" ; excellente ;-)

Avec tout ca, on etait pare pour notre escapade dans "la cordillera de los frailes".

 

 

 

La cordillera de los frailes

02/08/2012 19:10

Apres avoir pense nous lancer dans une rando de 3 jours sans agence dans la cordillere de los frailes a une vingtaine de km a l'ouest de Sucre, aussi appelee Pays Jalq'a, nous avons prefere partir avec une agence, qui avait un groupe de constitue (sympathique famille francaise), mais seulement pour 2 jours. En effet, il n'est pas facile de s'orienter une fois depasse Maragua, nous n'avions pu acheter de carte topo a l'instituto geografico militar (a Sucre, presque tout est ferme le week end), et nous n'etions pas certain de l'accueil des populations locales, qui en outre pour certanies ne parlent que quechua.

 

1er jour : bus prive jusque la chapelle de Chataquilla. Descente du chemin de l'inca. Route jusque Maragua, au coeur d'un cratere etonnant.

Notre theorie preferee : une meteorite aurait creuse ce cratere de 8 km de large, en percutant un sol sedimentaire (ancien lac, voire l'ancien ocean qui comprenait tout l'altiplano actuel) ... le volcanisme environnant aurait bouleverse le relief local...

C'est un paradis pour les geologues!! Et on a adore. Les couches sedimentaires multiformes et multicolores s'enchainent. La terre est tour a tour violette, jaune, bleue, verdatre, rouge...  le paradis des daltoniens ;)

descente vers Chaunaca par le chemin pre inca

vers Chaunaca

traversee du rio, pas trop perilleuse, malgre les apparences. En periode de pluie, Maragua est coupee du reste du monde par ce rio, bien plus impressionnant.

Apres avoir longe la vallee, la route serpente puis s'eleve vers Maragua.

Les animaux des campesinos : moutons, chevres, cochons, quelques anes, boeufs et volailles.

Les conditions de vie ressemblent a l'Afrique rurale (sauf electricite pour le village depuis 2 ans, mais pas d'eau courante)

Un puits a Maragua ( tres petit village)

Le soir, belle tempete (juste du vent) ... on est content d'etre a l'abri dans les cabanas de la communaute de Maragua. Notre guide David nous raconte les histoires de fantomes locales.

 

Jour 2 : Niñu Mawu - Chullpas

 

Depart sous un franc soleil ...

 ... pour la gorge du diable :

On est dans la gorge du diablo!

Pas loin, une troupe de perroquets verts piaillent.

 

Puis, notre guide nous conduit dans la cour d'une famille ou une femme nous montre son ouvrage.

Le pays Jalq'a est en effet tres renomme pour ses tissus rouges et noirs avec des formes d'animaux... Un travail de tres tres longue haleine.

 

Puis nous nous rendons, a travers de superbes paysages, vers Niñu mawu, ou se trouvent de tres belles traces de dinosaures.

Le rebord du cratere, en forme de plateau d'huitres...

le cratere de Maragua, cuvette tres seche a cette saison, mais cultivee par les habitants (mais, ble,...)

apres le cratere, toujours des couleurs etonnantes...

Et nous decouvrons les traces de dinosaures !

(traces d'iguanodon ?)

La rando se poursuit jusque dans le milieu de l'apres midi, avec de nouveaux panoramas en descendant vers Potolo ( jusque Chullpas).

 

 

Le soir, de retour a Sucre, notre guide David nous invite a venir ecouter la prestation de son groupe de musique traditionnelle pre-hispanique.

Le concert se deroule dans un institut superieur de secretariat, a l'occasion de l'anniversaire de l'ecole. Son groupe est precede par un jeune ensemble de musique bolivienne tradi-actuelle.

A droite, sans doute leur encadrant, avec une charango (toute petite guitare), a sa droite un petit etonnant a la voix superbe et a la grosse guitare.

A gauche, des flutes de pan.

Las minas del Cerro Rico

10/08/2012 14:40

Potosi, ville nee de l'exploitation de la montagne d'argent (au sens propre du terme) faite par les espagnols lors de la colonisation. Evidemment, ce ne sont pas les conquistadors qui ont creuse ; pour cela, il y avait les indiens locaux et les esclaves africains. L'argent partait par voie maritime vers l'Espagne qui le depensait allegrement, la France en a donc bien profite indirectement.

 

Nous avons visite ces mines toujours en exploitation en faisant appel a une agence, Big Deal, geree directement par d'anciens mineurs sous forme cooperative. Ainsi, meme si elle est un poil plus chere que les autres, on est sur que nos bolivianos vont bien dans la poche des mineurs.

 

Vetus de nos vetements de protections de mineurs, nous avons arpentes pendant pres de 2 heures les galeries principales.

La tache de sang sur le mur de droite a l'entree de la mine est celui des lamas sacrifies la veille lors de la fete du premier aout. L'objectif est d'offrir au Tio du sang de lama afin d'eviter qu'il fasse couler celui des mineurs.

 

Dans les galeries, nous avons rencontre el Tio, la divinite locale des profondeurs, a qui  les mineurs rendent hommage afin de se premunir des dangers souterrains.

Sur la photo, on peut remarquer que nos deux guides ont une boule de feuilles de coca dans la bouche. 

L'air que l'on respirait etait gorge de diverses substances minerales. Les conditions de travail des mineurs sont dignes de Germinal ; leur esperance de vie est de 45 ans...

On peut voir sur les parois des galeries des mineraux dont des particules flottent dans l'air.

Meme les galeries principales sont bien basses ; mieux vaut ne pas etre trop grand !

 

 

Le Salar d'Uyuni

11/08/2012 15:23

Apres quelques heures de bus, nous arrivons en debut d'apres-midi a Uyuni, petite ville de 20000 habitants situee aux portes du plus grand desert de sel du monde. La mission de l'apres-midi est de trouver une agence qui nous permette de decouvrir les merveilles du Salar et du sud Lipez en toute securite (c'est a dire avoir un 4x4 en bon etat et qui ne nous lache pas au beau milieu du desert et un conducteur serieux). Apres moultes tractations, nous abandonnons notre idee de faire un tour de 4 jours qui se termine a Tupiza, prochaine etape de notre voyage, et optons pour un tour de 4 jours qui revient sur Uyuni.

 

Nous sommes un groupe de 6 personnes (3 jeunes couples dont 2 francais et 1 hollandais). Petite particularite, le guide-chauffeur-cuisinier de l'agence Blue-Line ne parle pas anglais et les neerlandais ne parlent pas espagnol ; nous faisons office de traducteurs, ce qui est un bon exercice !

 

Premiere etape : le cimetiere des trains.

En effet, Uyuni etait a la fin du 19 ieme siecle un carrefour ferroviaire important et disposait d'un centre de maintenance des trains. Aujourd'hui on peut admirer les locomotives de l'epoque abandonnees aux vents.

Seconde etape : La production de sel.

Le Salar fournit plusieurs milliers de tonnes destines a la consommation nationale. Toute l'extraction est realisee a la main et part en camion pour etre raffinee.

Troisieme etape : Le Volcan Tunupa.

Situe au nord du Salar, il offre un magnifique belvedere permettant d'apprecier toute l'immensite du Salar (12000 km2).

 

Apres une ascension partielle du Volcan, on passe notre premiere nuit dans un hotel situe au pied du Volcan. 

Au petit matin, leve du soleil sur le Salar :

 

En traversant le Salar, on se rend compte que notre guide tient vraiment notre vie entre ses mains.

Le voyage se passe sereinement lorsque, tout a coup, un geant menace d'ecraser notre 4x4. 

David sort une idee de son chapeau :

Il suffit que Marine vole les bottes de 7 lieues du Geant pour qu'il retrouve une taille normale.

Ouf, sauves. Nous pouvons reprendre notre route.

PS : L'immensite blanche du Salar permet de faire des photos amusantes ; les photos ci-dessus ne sont donc pas retouchees !!!

 

Quatrieme etape : l'ile des cactus

En plein milieu du salar se trouve l'ile Intihuasi, particulierement fournie en cactus. 

 

 

Le soir, nous dormons dans un hotel fait de briques de sel, et allons apprecier les fanfares locales a l'occasion de la fete nationale. 

 

Cinquieme etape : les lagunes

Le sud Lipez, notamment a l'interieur du parc national Avaroa, offre de superbes paysages desertiques, avec des lacs aux couleurs variees.

 

Autre merveille de ce desert, les geisers et les sources chaudes. Une petite piscine a ete amenagee et nous a permis de profiter, des 7 heures du matin, d'une eau a 35 degres, sous un vent glacial.

 

Le paysage est modele par une chaine de volcans eteints. Par endroit, les formations rocheuses issues des depots des volcans sont etonnament sculptees par le vent. Par exemple, voici un lieu appele : Le desert de Dali, en reference au celebre peintre catalan :

 

Dans ce desert vivent quelques animaux. Outre les troupeaux de lamas, nous avons croise des flamants roses,

des vigognes

des Viscachas

et des autruches.

 

 

 

Tupiza : randonnee sans guide

16/08/2012 22:40

Suite a notre tour dans le desert, nous avons pris un bus vers Tupiza. Ca y est, on quitte les altitudes de l'Altiplano pour revenir vers le plancher des vaches. Du coup, en preparant les sacs, on s'arrange pour ne pas s'encombrer des choses chaudes qu'on met en soute du bus et on ne garde que le minimum avec nous. Sauf que les nuits sont fraiches, que le bus partait a 6 H du matin et qu'il n'y avait pas de chauffage dans le bus !!! Heureusement que la route n'etait pas goudronnee et que le vieux bus vibrait de partout ; ca nous rechauffait un peu ;-).

 

Apres quelques heures de voyage, nous voici arrives a Tupiza, a 2900 m d'altitude. Effectivement, il y fait bien chaud en pleine journee. Le passage par la piscine de l'hotel s'impose !

 

La ville de Tupiza est petite (20000 habitants) mais les environs sont riches en paysages. Nous decidons donc de partir en autonome pour une randonnee de 3 jours.

 

Jour 1 : Fin de la preparation des sacs, achat des provisions (pour les 3 jours) et depart. Tres vite, nous trouvons les empreintes des chevaux ; il suffit de les suivre pour arriver a la porte du diable puis au canon del inca.

De la, la carte (ou plutot le schema) remis par l'agence laisse penser qu'il est possible de gagner directement le Canon del Duende. Apres quelques minutes de recherche, nous trouvons une voie qui pourrait etre un chemin. Tres vite, nous nous rendons compte qu'un cheval ne peut pas emprunter cette voie, mais puisqu'elle semble praticable, nous decidons de continuer. Encore plus tard, il est evident que la voie n'est pas simple du tout et nous nous retrouvons a faire de l'escalade, avec nos gros sacs a dos, entre cailloux, epines et eboulis.

Un poil dangereux mais interessant et les panoramas qui s'offrent a nous sont tres beaux. Arrives au sommet, pause repas bien meritee avant d'entammer une descente toute aussi perilleuse sur l'autre versant de cette montagne.

Au final, 3 heures pour se retrouver sur un chemin qui s'est revele etre un cul de sac... C'est rageant car on savait que le Canon del Duende etait juste de l'autre cote de ces pics ! On decide donc en fin d'apres-midi de rebrousser chemin et de nous rendre au canon del duende par la piste principale. Nous arrivons au Canon juste avant la nuit pour pouvoir y planter la tente, epuises mais satisfaits de notre premiere journee car les paysages etaient magnifiques, dignes de westerns.

 

 

Jour 2 : En route vers Toroyoj.

Toroyoj est un joli coin amenage pour faire des pauses en bordure du rio San Juan.

Apres un bon repas, nous decidons de longer le rio jusqu'au village Tithoyo. C'est l'occasion d'observer le mode de vie tres modeste des paysans de la region ; pour irriguer les terres, ils amenagent des canaux alimentes directement par le rio. Les habitations sont toutefois raccordees au reseau d'eau potable et au reseau d'electricite.

Depuis Titihoyo, nous gagnons le village Chacopampa. Passage tres interessant car il faut traverser le fleuve et les habitants ont installes des troncs d'arbres au-dessus des parties non assechees  pour permettre de passer a pied sec.

Une fois de l'autre cote du rio, nous pouvons revenir par la route vers Toroyoj ou nous plantons une nouvelle fois la tente a la nuit tombee avant de passer une nuit tranquille.

Le bon cote de ce type de randonnees, c'est que les sacs s'allegent au fur et a mesure que le temps passe ;-)

 

Jour 3 : Retour vers Tupiza.

Descente de la vallee du Rio San Juan vers l'entre Rios puis traversee du Rio sur des troncs d'arbres (difficiles a trouver !) puis remontee de la vallee du Rio Tupiza en longeant la voie ferree. Aucun train en vue.

 

 

Autre petit detail : Les arbustes epineux du coin sont d'une autre trempe que ceux de chez nous. Voyez plutot :

 

Et les epines sont dures comme du metal. Attention aux pieds ! (et faut pas fouger dans l'bouessin !)

 

Tarija : La ville viticole du pays

16/08/2012 23:22

Tarija est une agreable ville reputee pour sa production viticole, la plus haute du monde (plus de 2000 m pour certains crus).

Nous sommes accueillis a notre arrivee par Dennisse, la maman de Geraldo, un bolivien que nous avons rencontre tres rapidement a Tupiza. Geraldo est en deplacement professionnel mais met a notre disposition son appartement pour notre sejour a Tarija. Nous nous retrouvons donc en banlieue de Tarija, au vert dans une maison entouree de chiens, chats, poules et vaches. Bref, on se sent chez nous ;-)

Au programme des 4 jours passes a Tarija, repos, visite de la ville et visite des caves. Il fait tres beau et on profite du soleil et de la chaleur (25 degres a l'ombre).

 

Petit passage par le lac du coin. Un peu de sport :

Incontournable visite des caves. Nous pouvons rencontrer Dona Vita, la proprietaire des lieux :

Visite de Casa Real, l'usine de Singani, eau de vie locale. L'alambic est charantais !

Depart vers Santa Cruz. Dennisse nous accompagne jusqu'au bus. Merci Dennisse !

Santa Cruz de la sierra

22/08/2012 19:23

Santa Cruz est la capitale economique du pays et la plus grande ville du pays. C'est une ville tres differente de La Paz. Ville tres etalee (structuree en 8 anneaux concentriques) a une altitude proche du niveau de la mer. Le climat est tropical, tres chaud, meme en hiver. L'architecture du centre ville est tres coloniale et le mode de vie plus occidentalise (beaucoup de personnes ont leur vehicule particulier, magasins d'articles occidentaux standardises) et le niveau de vie semble globalement beaucoup plus eleve que dans le reste du pays.

Les gens de ce departement s'appellent "les Camba" et revendiquent leur particularite ; ils sont "crucenios" (c'est a dire habitants de Santa Cruz) avant d'etre boliviens et  seraient favorables a plus d'independance de leur province (ou a un rattachement a un autre pays, comme le Bresil). Les habitants des autres departements sont les "Colas" et migrent massivement vers le departement de Santa Cruz qui est le principal poumon economique du pays.

Santa Cruz est situee en bordure de la foret amazonienne. La derniere grande escapade de notre sejour est la decouverte de la foret amazonienne. Nous avons fait le choix d'aller dans le parc national Amboro situe a l'ouest de Santa Cruz et facilement accessible.

Le gouvernement souhaitait preserver la foret a cet endroit en creant le parc mais sous la pression des habitants, il a cree une "area de multiple uso", ceinture de quelques kilometres autour du parc national Amboro. Comme son nom l'indique, cette zone n'est pas dediee a un usage unique. On y trouve des villages et exploitations diverses (vergers fruitiers - oranges, mangues, papayes - prairies pour elevages - y compris elevages industriels - de bovins poulets et porcs) et de nombreux terrains sont en vente. N'importe qui peut acheter un terrain, faire bruler les arbres pour le defricher puis y planter ce qu'il veut.

Nous avons fait le choix de partir vers Buena Vista (situee en bordure du parc Amboro) et d'y recruter un guide pour partir 3 jours/2nuits dans la foret.

Rue de Buena Vista

Nous sommes partis avec un couple de jeunes allemands.

Par manque de chance, la pluie nous a obliges a rester a Buena Vista le premier jour et a ne partir dans le parc que 2 jours/1nuit. Les guides nous ont dit qu'ici ce n'est pas comme dans les safaris africains ou les animaux viennent sur les voitures. Il n'est absolument pas garanti que l'on puisse voir des mammiferes meme pendant 3 jours dans la foret.

Jour 1 : Randonnee dans les environs de Buena Vista.

C'est l'occasion de se familiariser avec la faune et la flore locale. Par chance, nous avons pu apercevoir un singe. Nous nous sommes aussi emerveilles devant les couleurs des nombreux papillons.

 

Jour 2 : Voyage en 4x4 jusqu'a l'entree du parc (Mataracu)

Nous sommes accueillis a l'oree du parc par un nuage de papillons ; c'est vraiment tres beau !

Ensuite, nous faisons une petite randonnee jusqu'au lieu de campement situe a proximite d'une cascade. Nous avons pu observer un ecureuil.

Un arbre aux racines impressionnantes

L'apres-midi, vu qu'il faisait un peu chaud, on s'est baignes sous la cascade.

 

Ensuite, petite promenade ou nous avons pu observer un paresseux ; ce qui est bien avec cet animal, c'est qu'il ne bouge pas vite !

Nous  vous conseillons de regarder sur Google a quoi ressemble ce curieux animal, qui etait un peu trop loin de nous pour que la photo soit bonne...

En rentrant vers le campement, on a vu une jolie araignee ... inoffensive.

De retour au campement, on prepare le repas cuit au feu de bois. Pour accompagner tout ca, on avait apporter avec nous une bouteille d'un des meilleurs vins du pays (achete dans une cave de Tarija, lieu de production).

Jour 3 : Promenade jusqu'a un mirador afin d'aprecier une vue plus globale de la foret.

Ensuite, puisqu'on a eu chaud en allant au mirador, on est alles se baigner au-dessus de la fontaine. Endroit genial parce qu'il y a un toboggan naturel.

Retour au campement pour prendre la route du retour a l'entree du parc.

Chemin faisant, on a trouve une liane pour jouer a Tarzan. Trop cool !

Puis, comme on a eu chaud, ben on s'est encore baigne. Nouvelle piscine naturelle, tres profonde.

En 2 mots, tres bonne excursion, souvenirs memorables.

 

 

 

 

 

 

 

 

Repos pour les derniers jours du voyage

23/08/2012 20:12

De retour a Santa Cruz, nous avons comme objectif de nous reposer avant de prendre le chemin de la maison (et du travail !).

Au programme :

Detente dans un parc animalier et recreatif : Mariposario (serre a papillons),Tortugario (jardin peuple de nombreuses tortues), Aviario (voliere avec les oiseaux de la selva), Isla de los monos (ile aux singes) et pour le cote recreatif, kayak, restaurant et piscines.

Perroquets bavards

 

 

Toucan qui fait sa toilette devant nous

Papillons de grande taille que nous avons beaucoup vus dans la foret mais qui sont tres difficiles a photographier car ils ferment les ailes des qu'ils se posent !

 

Derniers petit dejeuner et repas au marche du quartier qu'on adore toujours autant, tout comme les habitants qui y vont tous les jours !

Repas dans un restaurant sur la terrasse la plus haute de la place principale avec vue sur la place (bien sur ;) et la lune, comme a son habitude ici, avec son croissant horizontal.

Une nuit dans un hotel d'un autre standing que d'habitude (salle de bain privative, buffet a volonte pour le petit dejeuner, piscine, internet, ...).

La derniere journee est consacree a faire quelques emplettes et depenser nos derniers bolivianos.

Et, juste avant de partir pour l'aeroport, la fanfare municipale qui vient jouer juste devant nous, comme pour nous dire au revoir !

On peut remarquer les petites filles qui connaissent deja les danses traditionnelles.

 

Et maintenant, on recupere nos sacs et on part vers l'aeroport ViruViru !

 

C'etait les aventures de David et Marine au Perou et en Bolivie. A tres bientot pour de nouvelles escapades (en bretagne ?).


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